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Territoire

Le territoire québécois est constitué de terres, d’eaux douces, et d’un milieu marin qui englobe le fleuve et le golfe du Saint-Laurent ainsi que les échancrures de la baie James, de la baie d’Hudson, du détroit d’Hudson et de la baie d’Ungava. Au Québec, les terres de propriété privée ne représentent qu’une toute petite portion du territoire. Tout le reste est géré par l’État.

Les gestionnaires de ce territoire public sont le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Ces ministères interviennent sur le plan de l’utilisation et de la mise en valeur du territoire et des ressources forestières, minérales et énergétiques.

Situé au nord-est de l’Amérique du Nord, le Québec est la plus grande des 10 provinces canadiennes. Son territoire s’étend sur 1 667 712 km2. Il représente plus de 3 fois la superficie de la France et plus de 40 fois celle de la Suisse. Le Québec est également une péninsule bordée sur trois côtés par l’océan Atlantique, la mer du Labrador et la baie d’Hudson. 22% du territoire du Québec est constitué d’eau.

Près de 80 % de la population du Québec est concentrée dans les régions des basses-terres du Saint-Laurent, autour de la péninsule de la Gaspésie, du Saguenay, du lac Saint-Jean et de l’Abitibi. En janvier 2016, le Québec comptait 8,1 millions d’habitants, dont la moitié occupe moins de 1 % du territoire dans les zones plus fortement urbanisées.

3 % de l’eau douce de la planète 

Traversé par le fleuve Saint-Laurent, le territoire québécois est parsemé de plus d’un million de lacs et de cours d’eau. 

Couvert à 10 % par des nappes d’eau douce, il constitue l’un des plus importants réservoirs d’eau douce au monde : le Québec possède en effet 3 % des réserves renouvelables d’eau douce de la planète. 

Une porte d'entrée sur l'Amérique 

Ancré au cœur des traditions et de l’histoire du Québec, le Saint-Laurent est reconnu comme un véritable symbole de la société québécoise. La majorité des quelque huit millions de Québécois vivent aujourd’hui le long de ses rives. 

Avec ses 1 200 km, le fleuve Saint-Laurent est une des plus grandes voies navigables au monde, et la plus importante en Amérique du Nord. Il assure en toutes saisons un accès direct au cœur du continent. 

 

Climat et saisons

Le climat froid et humide du Québec est grandement déterminé par sa position nordique et maritime. Ce climat, sur un territoire aussi vaste que celui du Québec, est caractérisé par des écarts importants de température et des précipitations dans les diverses régions, en fonction de la latitude, du relief et de l’influence maritime. 

Près de 80 % de la population est établie le long des rives du Saint-Laurent, dans une zone au climat tempéré de type continental où se succèdent quatre saisons bien distinctes : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver.

Quatre types de climat

Climat continental humide

Le climat continental humide, localisé au sud du 50e degré, est caractérisé par un été chaud et légèrement humide, ainsi qu’un hiver froid et plutôt long. L’amplitude thermique (différence entre les hautes et basses températures) de ce climat est approximativement de 30 ºC. Les précipitations sont importantes tout au long de l’année. Elles dépassent généralement 900 mm.

Climat subarctique

Le climat subarctique, situé entre les 50e et 58e degrés, se compose d’un hiver très froid et long et d’un été court et frais. Les précipitations sont peu abondantes. Les températures moyennes annuelles de Chapais et de Natashquan se situent près du point de congélation.

Climat arctique

Le climat arctique, présent à l’extrême nord, est défini par un hiver rigoureux, très froid et sec, et une courte saison de dégel. À Kuujjuaq, la période sans gel est de 115 jours par année. Les faibles précipitations enregistrées, qui n’atteignent pas 530 mm par année, demeurent les moins élevées au Québec.

Climat maritime de l’Est

Le climat maritime de l’Est caractérise les Îles-de-la-Madeleine. L’hiver est assez long, mais relativement doux, et l’été est court, chaud et pluvieux.

Quatre saisons

Le printemps

Bien qu’il ne faille pas se fier à la température, le printemps commence officiellement à l’équinoxe du printemps, autour du 20 mars. Le temps s’adoucit, la neige commence à fondre et les érables se mettent à couler.

L’été

Des journées chaudes et plus longues signalent le début de l’été, qui commence au solstice d’été, vers le 20 juin, et se poursuit jusqu’au 20 septembre. L’été au Québec est chaud et humide. Dans les villes, il fait chaud généralement jusqu’à la fin du mois d’août. Les températures peuvent atteindre 35 ºC en période de canicule (généralement en juillet).

L’automne

La première journée officielle de l’automne arrive autour du 21 septembre, à l'équinoxe d’automne. Dès la fin de septembre, les forêts se colorent de teintes chaudes : rouge, jaune, orange... La cause principale de la coloration des feuilles à l’automne est la diminution de la lumière résultant des journées plus courtes. À la mi-novembre, les arbres ont perdu leurs feuilles, le mercure tourne autour du point de congélation et les risques de précipitations de neige augmentent.

L’hiver

C’est au solstice d’hiver, autour du 21 décembre, que l’hiver commence officiellement dans l’hémisphère Nord. L’hiver au Québec est froid et neigeux. De la mi-décembre à la mi-mars, les températures se situent entre -15 ºC et -20 ºC, mais varient parfois brusquement dans un intervalle de 24 heures.


Végétation

Ce sont surtout des facteurs climatiques qui déterminent la répartition de la végétation sur le territoire québécois. Dans la plaine du Saint-Laurent, le climat change graduellement du sud-ouest vers le nord-est. De plus, dans le Québec méridional, les variations d’altitude, si elles sont importantes, peuvent entraîner un étagement de la végétation comparable aux changements causés par la latitude. La nature du sol, le relief et les perturbations, comme les feux de forêt, les épidémies et les coupes, affectent aussi la distribution de la végétation.

Le Québec est partagé en trois zones de végétation :

la zone tempérée nordique, dominée par des peuplements feuillus et mixtes;

la zone boréale, caractérisée par des peuplements de conifères sempervirents;

la zone arctique, marquée par une végétation arbustive et herbacée.



Biodiversité – Aires protégées

Par sa situation géographique et son étendue, le Québec jouit d’une grande diversité biologique. Pour la préserver, différents territoires représentatifs d’échantillons typiques de la biodiversité du Québec bénéficient d’une protection qui les met ainsi à l’abri de l’exploitation commerciale des ressources naturelles. Ces territoires, qu’il s’agisse de parcs nationaux, de parcs marins, de réserves écologiques, de réserves de biodiversité ou autres, contribuent à la préservation des écosystèmes et au maintien des processus naturels.

Faune

C’est le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qui est responsable de la gestion de la faune et de ses habitats. Actuellement, la faune québécoise regroupe environ 650 espèces de vertébrés réparties dans tous les grands groupes d’animaux, soit les mammifères, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles et les tortues. En plus de ces animaux, elle comprend plusieurs milliers d’espèces d’invertébrés, dont le plus grand groupe est constitué d’environ 30 000 espèces d’insectes.

Flore

Le gouvernement Québécois s’est engagé dans la conservation de la flore et de la faune avec l’adoption de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Le ministère de l’Environnement, à qui incombait l’application de cette loi, a mis sur pied, en 1988, le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec afin d’orienter les actions à mettre en œuvre en matière de protection de la faune et de la flore.

 Information géographique

Le portail Le Québec géographique présente l’expertise du gouvernement du Québec en matière de géomatique et d’information géographique. Il donne notamment accès à Géoinfo, l’outil de recherche, qui inclut la majorité des connaissances géographiques (cartes, données, images satellites, etc.) produites par les ministères et organismes du gouvernement du Québec. On trouve également sur Géoinfo une carte interactive qui permet de découvrir le territoire québécois et sur laquelle il est possible de consulter des données géographiques gouvernementales.